Au début de l’automne on voit apparaître de jeunes pousses, un peu comme au printemps. Dans cette vidéo vous découvrirez le gaillet gratteron, le lamier pourpre et la stellaire ou mouron des oiseaux.
Lamier pourpre (Lamium purpureum)
Le lamier pourpre , aussi appelée « ortie puante », ressemble au lamier blanc mais avec des fleurs rose pourpré ou violettes. Ses feuilles sont légèrement triangulaires, un peu en forme de coeur, crénelées, à l’aspect gaufré et couvertes d’un duvet assez doux.
A l’état de jeunes pousses, ses feuilles peuvent être consommées crues, en salade.
Stellaire (Stellaria media)
La stellaire ou mouron des oiseaux fleurit toute l’année, sauf en période de gel. Ses petites fleurs blanches sont composées de cinq pétales profondément divisés en deux, et ressemblent donc à de petites étoiles à dix branches. Ses tiges portent des lignes de poils blanchâtres. Elle produit une grande quantité de graines (2000 à 20 000 graines par pied) appréciées des oiseaux, d’où son surnom de « mouron des oiseaux ».
Assez riche en sels minéraux, elle est comestible aussi bien crue que cuite. On mange principalement ses tiges et feuilles en salade, qui ont une texture tendre et une saveur fraîche rappelant un peu la noisette.
Pour ne pas confondre la stellaire avec l’euphorbe des jardins, voir cette vidéo.
Gaillet gratteron (Galium aparine)
Le gaillet gratteron, une plante fréquente dans toute la France et très résistante, a tendance à s’étaler sur une surface donnée et aime les sols riches en nitrates. On le trouve souvent dans les haies, bois herbacés, parcs et aux abords des villes. Cette plante est rugueuse au toucher car ses tiges et ses feuilles sont bordés de petits aiguillons recourbés. Les plantes qui lui ressemblent n’en portent généralement pas. Les feuilles du gaillet gratteron sont disposées en verticilles.
Pour les paresseux, cette plante est facile à récolter : ses tiges à crochets s’arrimeront d’elles-mêmes à vos vêtements!
En revanche, les petits crochets vous donneront plus de mal à la consommation…mais la cuisson aura raison d’eux!
Au XIXème siècle, on torréfiait ses petits fruits pour en faire un substitut de café, le « café des riches » comme on disait alors en Angleterre et en Irlande.
Le gaillet gratteron peut se consommer aussi bien cru que cuit, par exemple en jus en tant que plante dépurative, ou en beignet.
Idée recette : passer à l’extracteur de jus cinq carottes, une à deux poignées de gaillet gratteron et un demi-citron. Allez-y progressivement et ne consommez pas plus de trois verres par jour de jus de plantes sauvages : ils sont puissants !
Pur, le jus de gaillet peut aussi être utilisé en cas de gerçures.
Voir aussi la vidéo sur le gaillet gratteron ici !
Partagez partout cette vidéo sur les jeunes pousses que l’on peut trouver en automne !