5 plantes sauvages du mois d'avril !

5 plantes sauvages du mois d'avril !

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Nous avons sélectionné 5 plantes sauvages comestibles et médicinales à cueillir au mois d’avril : la berce commune, le tilleul, le lierre terrestre, la bardane, le plantain lancéolé.

Vous pourrez les trouver lors de vos cueillettes printanières et elles sauront vous soigner ou ravir vos papilles ! Parce que chaque cueillette est une aventure, munissez-vous de votre couteau de cueillette, de votre panier et partez à la découverte des plantes sauvages !

La berce commune (Heracleum sphondylium)

La berce commune (Heracleum sphondylium) est une plante aux saveurs multiples. Tout se mange ! On peut utiliser sa tige, ses feuilles, ses graines…

Au mois d’avril, on récolte surtout la tige encore souple, les feuilles avec leurs gros pétioles bien juteux au goût d’agrume, ainsi que les inflorescences encore enfermées dans leur gaine.

Crue ou cuite, elle se prête à de nombreuses préparations, comme des pestos ou des poêlées, et ses fruits plus tard dans la saison ont un délicieux parfum de zeste d’orange.

Comme toutes les plantes de la famille des Apiaceae, elle a des confusions toxiques et il est capital d’apprendre à bien les identifier avant de les cueillir.

Pour l’identifier, observez ses feuilles composées une seule fois, couvertes de poils rêches, typiques de la famille des Apiacées.

Attention à ne pas la confondre avec la berce du Caucase, phototoxique, ni avec les quatre mortelles de la même famille (grande ciguë, petite ciguë, ciguë vénéneuse, œnanthe safranée), qui n’ont pas de poils. Prudence à la cueillette, port de gants recommandé.

Le Tilleul (Tilia sp.)

Au printemps, le tilleul (Tilia sp.) offre une abondance de jeunes feuilles tendres et douces, en forme de cœur, idéales à consommer crues en salade ou cuites selon les périodes.

Les feuilles cordées sont un bon indice, tout comme les petites touffes de poils roux sous les feuilles qui aident à l’identification. On le reconnaît aussi à ses branches retombantes et à son écorce légèrement crevassée.

C’est une cueillette généreuse et durable, qui peut s’étaler jusqu’à l’automne. Plus tard dans la saison, on pourra aussi utiliser les bractées et les fleurs en infusion, aux propriétés apaisantes et calmantes bien connues. Le tilleul est une plante à la fois nourrissante et médicinale, un grand classique de nos arbres sauvages.

Le lierre terrestre (Glechoma hederacea)

En avril, le lierre terrestre (Glechoma hederacea) est en pleine floraison : c’est la période idéale pour le cueillir à la fois en remède et en cuisine.

Cette petite plante rampante de la famille des lamiacées (tige carrée, feuilles opposées, fleurs en tube bilabiées) est un bon allié des voies respiratoires : bronchites, toux, encombrements. On l’utilise en infusion, en sirop, mais aussi cru dans les salades ou en pesto.

En cuisine, on privilégie les jeunes extrémités florales, plus sûres et sans parasites, pour agrémenter poêlées, omelettes ou infusions. Son arôme herbacé et parfumé en fait une plante aromatique subtile.

Pour éviter toute confusion, méfiez-vous uniquement de la germandrée petit-chêne, seule lamiacée toxique si consommée régulièrement.

La bardane (Arctium sp.)

La bardane  (Arctium sp.) grande ou petite selon que son pétiole est plein ou creux, est une plante abondante et très intéressante au printemps.

On utilise à la fois ses jeunes tiges pelées, croquantes et au goût d’artichaut, ses feuilles (après cuisson pour enlever l’amertume), et sa racine. Cette dernière est encore tendre et savoureuse en cette saison, à consommer râpée, sautée, ou en soupe.

On peut aussi préparer les feuilles en rouleaux façon makis, ou les transformer en sauces onctueuses, après les avoir bien blanchies.

Côté médicinal, la racine est reconnue pour ses propriétés dépuratives, notamment pour les affections de la peau (eczéma, acné…). On l’identifie facilement grâce au dessous de ses feuilles blanc et feutré, et à son allure robuste.

Le plantain lancéolé (Plantago lanceolata)

Le plantain lancéolé (Plantago lanceolata) est une merveille de la nature, aussi utile que simple à reconnaître avec ses feuilles longues et étroites aux nervures parallèles bien marquées.

Au printemps, on consomme les jeunes feuilles tendres, au cœur de la rosette, ainsi que les inflorescences en bouton ou en fleurs, au délicieux goût de champignon.

Médicinalement, c’est une plante majeure : elle calme les inflammations des muqueuses (bouche, gorge, bronches), les allergies comme le rhume des foins, et aide la peau à cicatriser (piqûres, éraflures, eczéma…).

Utilisable en interne comme en externe, en infusion, sirop ou macérat huileux, elle mérite toute sa place dans une trousse de soins naturelle. Une plante sûre, abondante et pleine de ressources.

Pour aller plus loin

Nous vous rappelons que la cueillette sauvage comporte des risques, que vous pouvez découvrir ici. Il est indispensable d’être sûr à 100% de vos identifications avant de consommer une plante, quelle qu’elle soit.

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Pour en savoir plus sur les plantes citées, vous pouvez consulter nos vidéos Youtube.

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