Nous avons sélectionné 5 plantes sauvages comestibles et médicinales à cueillir au début du printemps : la violette odorante, la primevère officinale, le cerfeuil des bois, l’ortie et le cirse des champs.
Vous pourrez les trouver lors de vos cueillettes printanières et elles sauront vous soigner ou ravir vos papilles ! Parce que chaque cueillette est une aventure, munissez-vous de votre couteau de cueillette, de votre panier et partez à la découverte des plantes sauvages !
La violette odorante (Viola odorata)
La Violette odorante (Viola odorata), appartenant à la famille des Violacées, est une plante prisée tant pour ses usages culinaires que pour ses propriétés médicinales. Sa période de floraison idéale pour la cueillette s’étend de mars à avril. Elle pousse dans des milieux variés : lisières forestières, sous-bois, buissons, bords de chemin et même à proximité des habitations.
Très appréciée pour son parfum sucré et délicat, la violette est un ingrédient classique en pâtisserie et en confiserie. Elle parfume bonbons, sirops, cocktails, panna cotta et yaourts, et peut aussi servir de décoration pour les plats. Outre les fleurs, ses jeunes feuilles du printemps sont également comestibles. Sur le plan médicinal, la violette est reconnue pour ses vertus apaisantes sur les gorges irritées et la toux.
Une plante à la fois belle, savoureuse et bénéfique !
La Primevère officinale (Primula veris)
La Primevère officinale (Primula veris), aussi appelée coucou, est une plante printanière reconnaissable à ses fleurs jaunes orangées éclatantes. Elle pousse dès le début du printemps et offre de multiples usages, aussi bien culinaires que médicinaux.
Ses jeunes feuilles, tendres et délicates, peuvent être consommées en salade ou en soupe, apportant une touche de fraîcheur aux plats. Quant à ses fleurs, elles sont parfaites pour parfumer des infusions, crèmes desserts ou gelées. En plus de leur saveur douce et florale, elles possèdent des vertus reconnues contre la toux, faisant de la primevère une alliée précieuse pour le bien-être respiratoire.
Le Cerfeuil des bois (Anthriscus sylvestris)
Le Cerfeuil des bois (Anthriscus sylvestris), aussi appelé Anthrisque des bois, est une plante sauvage très abondante appartenant à la famille de la carotte. Son goût délicat, entre carotte et fenouil, en fait une plante particulièrement appréciée en cuisine.
Le meilleur moment pour la récolter est lorsqu’elle atteint le stade de la tige, car c’est la partie la plus savoureuse. De plus, à ce stade, le risque de confusion avec d’autres plantes de la même famille est considérablement réduit car les poils sont bien visibles. En effet, cette famille botanique comprend des espèces mortelles, comme la grande ciguë, la petite ciguë, l’œnanthe safranée et la ciguë vireuse (cette dernière étant plus rare). Ces quatre plantes mortelles n’ont pas de poils, ce qui constitue un critère d’identification supplémentaire. Une identification rigoureuse est donc essentielle avant toute cueillette.
L’ortie (Urtica dioica)
L’ortie (Urtica dioica), appartenant à la famille des Urticacées, est bien connue pour son effet urticant. Ses poils rigides libèrent un liquide sous la peau au moindre contact, provoquant une sensation de brûlure. Heureusement, il existe des techniques pour la cueillir sans se piquer. Porter des gants épais est bien sûr le plus efficace, mais si vous êtes sorti sans, en la saisissant par en dessous et en tirant de bas en haut, cela pique moins.
Côté nutrition et bienfaits, l’ortie est une véritable mine de nutriments ! Riche en minéraux, vitamines et protéines(jusqu’à 40 % de son poids sec au printemps), elle est reminéralisante et constitue un atout précieux pour l’alimentation. Pour la consommer crue, une astuce simple consiste à faire une boulette avec les feuilles pour neutraliser leur effet urticant.
Le cirse des champs (Cirsium arvense)
Le cirse des champs (Cirsium arvense), aussi appelé chardon des champs, est une plante sauvage comestible très abondante. À ses premiers stades de croissance, il ne pique pas et peut être consommé cru dans une salade, haché finement. Il se prête aussi à une cuisson rapide à la vapeur ou à la poêle.
Son goût délicat rappelle celui de l’artichaut. Une plante à découvrir et à intégrer dans sa cuisine sauvage !
Pour aller plus loin
Nous vous rappelons que la cueillette sauvage comporte des risques, que vous pouvez découvrir ici. Il est indispensable d’être sûr à 100% de vos identifications avant de consommer une plante, quelle qu’elle soit.
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