10 plantes sauvages pour soulager les problèmes de peau

Les plantes sauvages sont une ressource précieuse pour soigner naturellement divers problèmes de peau, tels que l’eczéma, l’acné, les piqûres d’insectes, les coups de soleil et les verrues.

Cet article présente dix plantes efficaces pour apaiser, cicatriser et soigner la peau en utilisant des plantes sauvages qui poussent autour de chez vous.

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1. L’eczéma : un problème de peau à apaiser

L’eczéma est une affection cutanée souvent liée à la perte du film hydrolipidique protecteur de la peau et à des mécanismes allergiques. Pour soulager ces symptômes, il est recommandé d’utiliser des plantes notamment émollientes, drainantes, cicatrisantes, anti-inflammatoires et antiallergiques.

Parmi les plantes qui peuvent aider : la camomille matricaire (Matricaria camomilla) est généralement considérée comme anti-inflammatoire, émolliente et cicatrisante ; la mauve sylvestre (Malva sylvestris) et les primevères (Primula veris et Primula elatior) sont émollientes ; l’achillée millefeuille (Achillea millefolium) est cicatrisante et émolliente ; la violette odorante (Viola odorata) est anti-inflammatoire et émolliente ; les plantains (Plantago lanceolata et Plantago major) sont émollients, cicatrisants, anti-inflammatoire et anti-allergiques ; les bardanes (Arctium lappa et Arctium minus) et les pissenlits (Taraxacum spp.) sont drainants ; l’ortie (Urtica dioica) est anti-allergique.

Ces plantes sont utilisées sous des formes variées selon les espèces, en usage externe avec des macérats huileux ou alcooliques, en cataplasme, etc. ou en interne, généralement en infusion.

2. L’acné et la dermite séborrhéique

Concernant l’acné et la dermite séborrhéique, ces problèmes cutanés sont souvent liés à une surproduction de sébum, typique des peaux grasses.

Dans ce cas, il est recommandé d’utiliser des plantes drainantes, antiseptiques et cicatrisantes. Les bardanes (Arctium lappa et Arctium minus), la violette odorante (Viola odorata), l’ortie (Urtica dioica), le plantain lancéolé (Plantago lanceolata), le grand plantain (Plantago major), l’origan sauvage (Origanum vulgare), les pissenlits (Taraxacum spp.) et le millepertuis (Hypericum perforatum) sont des plantes efficaces pour aider à agir contre l’acné et la dermite séborrhéique.

Contrairement à l’eczéma, il est conseillé d’éviter les macérats huileux, car ils risquent d’accentuer le problème. Les tisanes concentrées, les alcoolatures diluées et les cataplasmes sont plus adaptées aux peaux grasses.

3. Traumatismes cutanés : piqûres, brûlures, ecchymoses

En cas de petits traumatismes cutanés tels que des piqûres d’insectes, des petites brûlures ou des égratignures, certaines plantes notamment hémostatiques (dont les plantes contenant du tanin), cicatrisantes et antiprurigineuses (qui agissent contre les démangeaisons) peuvent être utilisées pour favoriser la guérison.

Quelques plantes hémostatiques : l’achillée millefeuille (Achillea millefolium), la bourse à pasteur (Capsella bursa-pastoris), les plantains (Plantago lanceolata et Plantago major).

Quelques plantes cicatrisantes : l’achillée millefeuille (Achillea millefolium), les plantains (Plantago lanceolata et Plantago major), la consoude officinale (Symphytum officinale), le millepertuis (Hypericum perforatum), les primevères (Primula veris et Primula elatior), la pâquerette (Bellis perennis).

Quelques plantes antiprurigineuses : l’achillée millefeuille (Achillea millefolium), les plantains (Plantago lanceolata et Plantago major), la consoude officinale (Symphytum officinale), les primevères (Primula veris et Primula elatior), la mauve des bois (Malva sylvestris).

4. Verrues : des solutions naturelles

Les verrues peuvent également être traitées avec des plantes. La chélidoine (Chelidonium majus), aussi appelée « herbe aux verrues », est l’une des plantes les plus efficaces.

Le latex orange de cette plante doit être appliqué directement sur la verrue, après l’avoir poncée légèrement pour faciliter la pénétration. Il est également possible de préparer une alcoolature en faisant macérer la plante fraîche dans de l’alcool pendant trois semaines.

D’autres alternatives naturelles incluent le latex du figuier (Ficus carica) et l’ail (Allium sativum), qui peuvent également être appliqués directement sur la verrue. Il faudra faire attention à ne pas appliquer la plante en dehors de la verrue pour éviter son irritation de la peau.

Limites d’utilisation

N’oubliez pas que les plantes peuvent avoir des effets puissants ! Elles peuvent avoir des contre-indictions, en particulier en cas de traitements médicamenteux concomitants. L’automédication doit rester limitée à des petits maux du quotidien. Les professionnels de santé formés à la phytothérapie peuvent aussi vous conseiller sur les plantes à utiliser.

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Quelques sources pour cet article

– Goetz, P. & Hadji-Minaglou, F. Conseil en phytothérapie : Guide à l’usage du prescripteur. Lavoisier Tec & Doc (2019).
– Wichtl, M. & Anton, R. Plantes thérapeutiques : Tradition, pratique officinale, science et thérapeutique. Lavoisier Tec & Doc (2003).
– Committee on Herbal Medicinal Products (HMPC). Disponible sur : https://www.ema.europa.eu/en/documents/herbal-monograph/
– Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé. Note explicative dite « Cahiers de l’agence n° 3. – Médicaments à base de plantes ». (1998).
– Bruneton, J. Pharmacognosie. Phytochimie. Plantes médicinales. Lavoisier Tec & Doc (2016).

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